Quatorze, elles sont quatorze, sachant que plus, nous n’aurions pas de place. Dommage, car plus de 50 femmes se sont inscrites!
Nos élèves n’ont jamais touché d’aiguilles à tricoter ou de crochets, et depuis 6 mois, elles nous sidèrent par leurs talents qu’elles ne soupçonnaient pas elles mêmes! L’administration ayant autorisé le travail en cellule, nous les retrouvons tous les lundis, avec leur grand sourire et la fierté de leurs travaux réalisés dans la semaine. Et il y a de quoi!!
Des hauts de costumes de bain en crochet…histoire de rêver un peu.
Tout en entortillant les fils, elles papotent, rient, lancent des anecdotes farfelues, en montrant fièrement les photos de leurs enfants. Parfois, l’une d’elles se confie en chuchotant, le regret et la tristesse dans l’âme… Elles savent tout de toutes et c’est par un grand sourire et notre joie à toutes, qu’elles nous apprennent la libération de l’une d’elles.
Si, certes, nous connaissons les bienfaits du tricot, nous restons toutefois perplexes devant une telle dextérité. A se demander si ce n’est pas une question de survie. Ces trois heures du lundi, le seul moment (à part 1 heure de promenade) pour se retrouver et s’occuper l’esprit, tout en créant des liens avec leurs enfants.
bonnets et début de plaid pour bébé.
Nous les remercions pour ces moments si précieux!