Ce n’est pourtant pas faute d’une expérience de plusieurs années, mais je reste toujours surprise et émue lorsque je me trouve devant une enfant, bien que très malade, (ou parce que très malade), aussi déterminée à accomplir des prouesses techniques, comme le tricot. Un sourire infiniment doux, des yeux qui lui bouffent le visage, des petites mains de 8 ans, les épaules enveloppées d’un blouson rose…
Nous l’appellerons « Hechou »…
Très vite elle s’ennuya avec les pompons et préféra le challenge du point endroit.
« Hechou » a un translator super intelligent, et donc nous avons continué à travailler sur le cours avec ce petit appareil, qu’elle me collait aux lèvres, et je parlais par petites phrases :
Tu vas apprendre « le point endroit »
Elle écoutait la traduction, pour ensuite sourire en acquiesçant énergiquement, toute excitée… Et cosi vià…
C’est simple, « Hechou » a pigé dès la première maille!
Concentrée, avec sa propre méthode pour tenir les aiguilles, la petite fille a monté son travail avec un « sans faute »!
Comment voulez vous qu’on quitte les lieux déprimé?